Alexandria me voilà... pour une septième fois!


Ma chambre à l'Hôtel Métropole, d'où je vous écris.
Me voilà arrivé en Égypte. Il faut croire que je suis un habitué, car c'est moi qui informait les touristes sur la façon de se procurer un visa avant de passer la douane. D'ailleurs, il y avait généralement un monsieur qui m'attendait chaque fois que je venais, depuis 2005, à la sortie de l'autobus qui nous conduit de l'avion à la salle d'arrivée. Il n'était pas là ce soir. Ni lui, ni personne d'autre tenant mon nom sur un petit panneau. J'ai donc pris mon visa, franchi la douane et ramassé mon bagage pour trouver un nouveau personnage qui tenait le fameux panneau avec mon nom approximativement inscrit, Richard Leclesq. Vaut mieux ça que rien.

Puis, mon chauffeur pour m'amener à Alexandrie (plus de trois heures de route dont une pour sortir du Caire) parlait anglais, espagnol et arabe, alors que les précédents étaient généralement unilingue arabe. On a donc jasé de la situation politique, de sa femme qui est d'Alexandrie et de son fils de dix ans, de sa nouvelle voiture KIA dont il est très fier, parce que ça va lui permettre d'être chauffeur en plus d'être guide, un métier pas très rentable en ce moment, après la crise politique et, la semaine dernière, un accident de montgolfière à Luxor, qui a fait une vingtaine de morts. Pas facile le tourisme en effet. Seulement 25 % d'occupation dans les hôtels de Luxor en plein cœur de la saison d'hiver, idéale pour la température moins élevée.


Je me demande de quoi aurait l'air ma chambre si
j'étais logé à New Gaza plutôt qu'à Alexandria?
Premier choc de ce voyage : plein de panneaux qui vendent un nouveau développement immobilier à une dizaine de kilomètres du Caire, nommé New Giza. Le chauffeur m'indique d'ailleurs qu'il faut prononcer Giza, et non gizé, comme je l'ai toujours fait. Architecture moderne, maisons luxueuses, rien à voir avec l'Égypte traditionnelle! L'écart entre les riches et les pauvres s'agrandit ici comme dans bien des pays de notre planète. Le chauffeur n'en revient pas, expliquant que la majorité des Égyptiens gagnent 1 $ par jour!

Me voilà donc à destination, écoutant l'émission Desautels à Radio-Canada (il y a sept heures de décalage), prêt à dormir un peu dans ce petit lit pour me préparer demain au premier cours dimanche. Car ici, on est en territoire islamique et c'est congé les vendredis et samedis. 

2 commentaires:

  1. Merci Richard pour ce partage, trop heureuse de découvrir ce coin de pays jumelé à mieux comprendre la mission de PubliciTerre. Me rendant compte comment et à quel point tes démarches doivent être gratifiantes et tonifiantes....Je reviens d'un voyage à Bali où la aussi on trouve tellement de déchets qu'on doit souvent cropper la photographie en conséquence, ensuite suis allé à Singapore où la gomme à macher est interdite car ils veulent garder çà spic and span....et que dire du Japon où la culture et leur meurs disciplinés font que tout relui de propreté, tellement qu'il serait même possible de faire du camping dans les toilettes publiques même dans les gares.....Donc en gros, je découvre ton blog avec grand intérêt et vais lire tes anciens posts aussi pour mieux te découvrir en espérant que Publiciterre fasse du bien comme la goutte d'eau qui forme l'océan...car notre belle planète en a grand besoin.Je me suis rendu compte rapidement que c'est une question d'éducation et de respect.
    Entre-temps, bravo!

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