Jour 3 - Une sale journée... au sens propre, mais pas au figuré!

Ce matin, on a parlé de grandes causes humanitaires, puis de création, en fonction des médias ou des événements utilisés pour communiquer l'importance pour les citoyens ciblés de participer à la collecte des ordures ménagères dans certaines régions d'Afrique. Une équipe a même choisi de traiter la question dans un quartier d'Alexandrie, appelé Miami, qu'ils habitent pour la majorité d'entre eux. Ça tombe bien car c'est un problème réel comme vous pourrez le constater sur les photos que je vous présente aujourd'hui.


Après les images plutôt positives que j'ai mise en ligne depuis samedi, en voici maintenant quelques-unes qui montrent le côté sombre des mêmes parcours que j'emprunte pour me rendre à l'université. Comme vous pouvez le constater, on peut faire dire ce que l'on veut aux photographies, c'est une question de sélection et de cadrage. Choquant, mais bien réel. 


C'est un constat que je fais depuis 2005, date de ma première formation à Senghor. On a réaménagé la corniche pour ouvrir davantage la baie aux passants, mais rien n'y fait, il y a déjà plein de déchets qui jonchent les rochers, abandonnés par les marchands itinérants et leurs clients. Quand il y a des poubelles, elles débordent littéralement et les quelques balayeurs que j'ai rencontrés chemin faisant ne suffisent pas à tout nettoyer comme le démontrent certaines de mes images.


Dans toutes les grandes villes africaines que j'ai visitées au cours des dernières années, j'ai constaté ce cumul de déchets dans les rues et j'ai souvent eu l'impression que les administrations municipales abdiquent, de même que les citoyens. Que faire pour les unes et les autres réagissent? C'est ce sur quoi les douze équipes du cours planchent en ce moment... en espérant que certaines seront réalisables.


En fin de journée, j'ai participé à une conférence vidéo sur Skype avec Karim Aouam, médecin en Tunisie et Christian Mésenge, directeur du département Santé à Senghor. Nous avons convenu que j'irais donner une formation en marketing pharmaceutique dès cette année, date encore à déterminée. Une nouvelle destination pour Publici-Terre!


J'ai passé une dernière soirée au Grand Café... et oui, déjà! Demain, je vais manger avec mes amis, directeurs de Senghor et jeudi, dès que les présentations des étudiants seront terminées, on me conduira au Caire pour reprendre l'avion pour Montréal, via Paris. Je reviendrai en octobre, pendant la relâche scolaire, pour donner la formation aux nouveaux venus du département Santé

P.-s. : Pour obtenir un autre point de vue sur Alexandrie, je vous invite à cliquer ici. Bonne  lecture!

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