Istanbul Modern - le contraste avec l'ancien

Lors de ma première visite en mars, je m'étais naturellement concentré sur la visite des monuments plus anciens autour de Sultanahmet : Sainte-Sophie, la Mosquée Bleue, le Grand Bazar, le Palais de Topkapi... 
Une pointe vers le quartier de Karaköy m'avait quand même fait découvrir un aspect plus moderne, avec ses boutiques autour du musée que je n'avais pas eu le temps de visiter. Cette fois, j'ai commencé par l'Istanbul Modern et je ne l'ai pas regretté. Je m'y suis naturellement transporté en tramway, tellement pratique.


J'ai beaucoup aimé. L'environnement, sur le bord du Bosphore, le bâtiment, plutôt surprenant à première vue, des contrastes avec des trucs plus anciens et d'autres mosquées, puis l'Art, naturellement, en commençant par une superbe installation à l'extérieure. 


J'y ai vu en effet plein d'œuvres fort intéressantes, bien installées, mais surtout, beaucoup de classes d'élèves du primaire, avec des guides qui semblaient bien enthousiastes, même si je ne comprends rien à la langue.


Je m'y sentais bien, j'avais du temps, j'y ai même mangé en terrasse, avec une vue fort sympa sur les quartiers qui font face, de l'autre côté du Bosphore qui crée une forme de «Y» dont la verticale coule vers la Mer de Marmara.
Puis, en sortant du musée, j'ai repris le tram pour me rendre jusqu'à Kabatas d'où j'ai pris ensuite le funiculaire souterrain qui m'a mené jusqu'à la Place du Taksim. Pourquoi d'ailleurs n'avons-nous pas un tel équipement qui mènerait les touristes du centre-ville de Montréal jusqu'au Chalet du Mont-Royal... en version électrique, naturellement. Je vais en parler à Alexandre Taillefer.


Rien d'extraordinaire sur cette vaste place, où les Stambouliotes se rencontrent, manifestent parfois, fêtent aussi. Au cœur, un monument aux anciens combattants, un petit tram rouge qui y circule et un marché aux fleurs où un sympathique fleuriste voulait me vendre un joli bouquet. Je lui ai alors proposé quelques livres turques pour le photographier et l'offrir virtuellement à Andréanne - (plein de bisouxx en passant ma belle). Il a accepté... pas fou, ça lui a permis de le vendre plus tard à son prix véritable. À suivre!

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