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Autoportrait père-fils au restaurant Le Tambour à Paris, rue Montmartre |
Naturellement, on nous demande d'arriver en avance à l'aéroport. Ce que je fais, surtout quand ça me permet d'éviter les heures de pointe. Cette fois, le service d'enregistrement d'Air France a été si rapide que je n'ai pas attendu deux minutes au comptoir, Mais on ne peut en dire autant pour le passage obligatoire aux douanes... au moins 30 minutes, avec une seule entrée pour tous les vols internationaux à Dorval (désolé, pas capable d'appeler l'aéroport par le nom d'un ancien premier ministre, nom qu'on nous a imposé avec insolence, c'est comme ça!)
Une fois passé, encore 90 minutes d'attente avant d'embarquer dans l'avion. De gros flocons tombent sur Montréal. On embarque, on roule tranquillement vers l'aire de dégivrage... une petite heure de plus, avec l'attente et l'opération elle-même. Heureusement, je ne suis pas en transit direct à Paris, car nous y arriverons avec plus d'une heure de retard!
Quand je passe une nuit à Paris, je réserve à l'hôtel Ibis, accessible en navette sur rail à deux minutes de l'aéroport. On peut même louer à l'heure, 14 euros, ce que je fais quand j'ai quelques heures entre deux vols, me permettant ainsi de prendre une douche, d'y laisser mes bagages et d'aller faire un petit tour en ville. Très pratique. Comme j'arrive à l'hôtel à 8 h et qu'il n'y a pas de chambre prête avant midi, je m'installe au bar pour y prendre café sur café et écrire. Une attente pas trop désagréable. Et tout à coup, j'y vois arrivé Denis Paradis, le frère de Pierre, avec son épouse. Ils arrivent de deux mois à Vence, où ils louent une maison. Pas mal la vie de vigneron. Je lui explique que je tentais justement de le joindre pour que le Domaine du Ridge devienne partenaire de l'exposition sur la PROHIBITION au Musée de Sutton. On s'en reparle à mon retour!
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Photo concept de Julien pour illustrer notre repas au resto Le Tambour |
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Autoportrait dans la reconstitution de l'installation présentée au Teatre-Museu de Figueres, en Espagne |
Après quelques minutes d'attente à la billetterie, au vestiaire et à la librairie où je m'achète un livre sur l'exposition pour lire dans la file, je pénètre enfin dans un œuf géant où est projetée une image de Dali en position fœtale. Puis je pénètre dans l'univers paranoïaque-critique de cet artiste qui s'autoproclamait divin et génial. Faut avouer que rien ne laisse les visiteurs indifférents dans cette exposition. J'avais déjà visité, avec mon ex, Lucie, et nos deux fils, le musée de Dali à Figueres, un détour que nous n'avions vraiment pas regretté lors de notre dernier voyage en famille à Barcelone en 2001. Pas de regret pour cette visite d'un artiste délirant! Je vous recommande fortement cette visite si vous passez par là d'ici le 25 mars 2013.
Bref, un court séjour à Paris, toujours agréable et enrichissant. Et me voilà en attente de mon prochain vol qui m'amène maintenant à destination, au Caire, pour me rendre ensuite en auto à Alexandrie. On se reparle samedi!
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